Après des années à chercher la performance, il réalise : « Jésus est parfait, donc je n’ai pas à l’être »
« Mais voici le problème avec le fait d’être très performant : vous n’êtes jamais aussi bon que votre dernier succès. Cela peut vous rendre fier et peu sûr de vous, en même temps. Il y a toujours une autre montagne à gravir, un autre examen, une autre évaluation. »
Sam Chan est théologien, médecin et conférencier. Pour Naomi Reed et sa série Eternity’s Faith Stories, il revient sur son parcours, et notamment sur son insatiable désir de performance.
« J’ai toujours été très performant ! À l’école primaire, j’étais le gamin ennuyeux qui demandait plus de travail à l’enseignant », commence-t-il par expliquer.
« Au lycée, j’obtenais 99 % à un examen et je me concentrais sur le seul point qui manquait. Pendant que mes amis étaient occupés à faire la fête, j’étais occupé à étudier. »
Sam Chan a voulu se lancer dans une carrière de médecin, et c’est avec brio qu’il a mené ses études. Mais c’était encore insuffisant, alors après être devenu médecin, il a voulu être chirurgien.
« Mais voici le problème avec le fait d’être très performant : vous n’êtes jamais aussi bon que votre dernier succès. Cela peut vous rendre fier et peu sûr de vous, en même temps. Il y a toujours une autre montagne à gravir, un autre examen, une autre évaluation. »
Malgré une carrière brillante, Sam se focalise toujours plus sur ses échecs que sur ses succès. Être performant était devenu pour lui une malédiction.
Puis il a réalisé quelque chose au sujet de Jésus. S’il avait grandi dans l’église, reconnu que Jésus l’avait sauvé, il n’avait pas réalisé une chose, qui allait devenir essentielle dans sa vie.
« Jésus est parfait, donc je n’ai pas à l’être. Il est le plus performant, donc je n’ai pas à l’être. »
Il y a quelques années, Sam Chan s’est trouvé face à un choix : rester dans la médecine et bénéficier d’un confort financier et du prestige de sa situation, ou s’engager à plein temps pour Jésus.
« J’ai lutté. Mais ce fut un tournant pour moi. J’ai compris dans mon cœur que si je mettais ma confiance en Jésus en tant que Seigneur, je ne faisais pas seulement confiance dans le fait qu’il me sauverait de mes péchés et m’emmènerait au ciel, mais ce sont ses réalisations qui ont fait de moi quelqu’un. Toutes mes réalisations ne valaient en fait rien par rapport à ce qu’il avait fait pour moi. Je n’en avais plus besoin. Je n’avais plus besoin d’être médecin, ni de me voir comme parfait, ou que les autres me voient comme parfait. Au lieu de cela, j’avais Jésus. Je pouvais être humble et sûr. Je pouvais avoir confiance que Jésus avait accompli pour moi tout ce que je pouvais désirer ou dont j’avais besoin. À ses yeux, j’étais quelqu’un. »
Et son attitude face aux autres a considérablement changé. Ses amis l’ont remarqué et lui en ont parlé. Il explique alors avoir compris une nouvelle réalité.
« Être une personne très performante n’était pas seulement une malédiction pour moi, c’était aussi une malédiction pour mes amis ! Tout cela venait de mon insécurité. Mais depuis ce moment où j’ai entièrement abandonné ma vie à Jésus, j’ai été plus vraiment en sécurité. Je n’ai plus besoin de ‘succès’ pour être heureux. »
M.C.